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Un peu de droit de la propriété

Depuis que la création de polices de caractères électroniques s’est démocratisée avec l’apparition sur le marché de logiciels simples et performants, de nombreux graphistes ont décidé de distribuer leurs œuvres librement afin de se faire connaître ; leurs œuvres tombent alors dans ce que l’on appelle le domaine public.

Ce domaine public peut en fait être subdivisé en 4 sous-catégories :

  • le domaine public stricto senso : les polices peuvent être distribuées et utilisées sans payer de droits à son auteur. Celui-ci renonce en fait à toute paternité sur son œuvre. Les polices peuvent donc être modifiées et même redistribuée sans faire mention de son auteur.
  • le freeware : comme dans le domaine public, les caractères peuvent être utilisées et distribuées sans payer de droits d’auteur. Toutefois, dans le cas du freeware, la police de caractère reste la propriété de son auteur. Elle ne peut donc être distribuée qu’avec le fichier qui permet de l’identifier (souvent un fichier en mode texte).
  • le shareware : dans ce cas, la police de caractère peut être distribuée librement mais en cas d’utilisation, il faut payer une contribution, souvent symbolique, à son auteur. Tous les détails de la licence d’utilisation sont indiqués dans le fichier joint. Cette rémunération n’est qu’un juste retour des choses quand on sait que mettre une police de caractères au point peut prendre énormément de temps.
  • les versions de démonstration : il s’agit de versions souvent bridées (une lettre manque à l’appel, les caractères particuliers ne sont pas inclus, etc.) de caractères commerciaux. Il s’agit pour l’utilisateur de se faire une idée par lui-même du rendu de la police.